le jeu dans la littérature de science-fiction

Voici un début de liste d’ouvrages de science-fiction (au sens large) incluant le jeu dans leur narration. Voir de quelles manières des auteurs de science-fiction ont pu penser le futur du jeu, devrait nous donner des pistes intéressantes.

L’homme des jeux de Iain M. Banks
Gurgeh est l’un des plus célèbres joueurs de jeux que la Culture ait jamais connus. Il joue, gagne, enseigne, théorise. La Culture est une immense société galactique, pacifiste, multiforme, anarchiste, tolérante, éthique et cynique. Elle est composée d’humains, d’Intelligences Artificielles et d’espèces étrangères qui ont accepté ses valeurs. Elle cultive les loisirs et les jeux, qui ont le statut d’art majeur. De tous les jeux évoqués, aucun n’est décrit de façon détaillée. Plutôt, l’auteur explore le jeu en tant que concept, en tant que symbole. Pour ce faire, il s’introduit dans la pensée de ses personnages, de son héros. Dès lors, le jeu sert différentes fonctions. Pour les citoyens de la Culture, il s’agit d’une forme d’art, d’un loisir des plus nobles. Pour les Azadiens, c’est essentiellement un moyen: moyen d’acquérir un statut, de structurer leur société. Pour le héros de l’histoire, c’est ce qui le définit, le fondement de son identité. 
Dans L’Homme des jeux, le jeu revêt un aspect paradoxal: s’il est source d’amusement, il est surtout pris au sérieux. En fait, ce n’est pas tant le jeu que la victoire qui compte: ceci est vrai autant pour Gurgeh que pour les Azadiens.

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Le Problème à trois corps de Liu Cixin
Dans cet immense saga, Wang Miao s’évade en se connectant au jeu des Trois Corps, auquel il a aperçu Shen Yufei jouer lors de sa visite à son domicile. Le jeu se déroule dans un monde peuplé de personnages historiques vivant dans l’alternance d’ères chaotiques, où le soleil se lève et se couche de façon apparemment aléatoire, et d’ères régulières, où le soleil se lève et se couche à heures fixes. Le but du jeu est de comprendre les mécanismes qui régissent ce monde pour prédire les ères régulières, propices au développement de la civilisation, et les ères chaotiques, où les habitants, par un processus dit de « déshydratation », se changent en rouleaux secs entreposés dans des silos. Un personnage du jeu se présentant comme le roi Wen des Zhou propose un système de prédiction fondé sur les hexagammes du Yi Jing, mais échoue à prédire une période de grand froid qui anéantit la civilisation. 

Le jeu du monde de Michel Jeury
Bruno Mansa est entraîneur de Jeu troyen. Un entraîneur très entouré et très disputé dans une société où le jeu est devenu la principale activité sociale. Il y a les jeux de compétition et les jeux de hasard. Et Mansa, lors d’une remise en jeu, perd tout, ses points, sa situation. Avec 287 points, on ne va pas loin, on peut tout au plus tenir un rôle de figurant dans un jeu de rôles grandeur nature. Mais il lui faut remonter la pente et aller voir dans les coulisses si le hasard n’est pas tricheur. Dans un monde de simulations, où commence le réel ?

L’échiquier du mal de Dan Simmons
Des êtres doués de pouvoirs télépathiques contrôlent d’autres humains afin de leur faire jouer les pièces d’un échiquier vivant où la sanction d’une prise se fait par la mort de la personne représentant la pièce capturée. Le personnage principal est un rescapé des camps de la mort et cherche à se venger de son tourmenteur.

Les jeux de l’esprit de Pierre Boulle (1971)
Les erreurs des politiciens ont plongé le monde dans l’horreur d’une technique inhumaine. Pour y remédier les savants s’unissent et prennent le pouvoir. Ils créent un Gouvernement mondial scientifique.
Leur ambition est d’instaurer la paix universelle, l’essor spirituel de l’humanité, l’accès à la Connaissance, et ils y parviennent.
A leur profonde stupéfaction la réalisation de ce programme fait rapidement dépérir une foule d’hommes et de femmes poussés au suicide par une immense vague de mélancolie et d’ennui.
Pour y mettre fin, les savants seront peu à peu amenés à promouvoir des divertissements de plus en plus cruels, de plus en plus barbares, où l’esprit cède la place aux plus bas instincts. Tels sont les Jeux.

l’échiquier fabuleux de Lewis Padgett
L’Amérique du futur est en guerre contre les Phalangistes. La victoire tient à une équation que seul Cameron peut trouver, mais il est bombardé d’ondes cérébrales perturbatrices émises par les Phalangistes, ce qui lui donne des visions et l’empêche de se concentrer. Le risque est qu’il verse dans la folie, comme tous ceux qui, avant lui, se sont confrontés à ce problème. Par ailleurs, un nommé Ridgeley est venu du futur et a choisi d’être dans le camp des Phalangistes. Un roman où réalité et hallucination glissent l’une sur l’autre dans un climat de méfiance et de remise en question permanentes.
Une allusion est faite à un jeu : les échecs magiques :

Extrait :

Ceci est un échiquier normal… huit cases sur huit. Et voici les pièces ordinaires : le roi, la reine, le cavalier, le fou, la tour et le pion. Le cavalier avance de deux cases en ligne droite et d’une case à angle droit ou l’inverse. La tour avance en ligne droite, le fou en diagonale dans toutes les directions en restant sur les cases de la même couleur. L’objectif est, naturellement, de mettre l’adversaire échec et mat. Il y avait une multitude de variations, mais certains thèmes sont tout bonnement impossibles avec un échiquier classique, notamment les thèmes géométriques.
— Vous utilisez un échiquier différent?
— Aux échecs magiques, on peut avoir des pièces de valeur différentes et différents types d’échiquiers modifiant spatialement les données thématiques. Celui-ci par exemple. (Wood désigna à DuBrose un échiquier rectangulaire dont un côté comportait huit cases et l’autre quatre.) Celui-là fait neuf cases sur huit. Cet autre est plus grand : seize sur seize. Et voici les pièces des super-échecs. (DuBrose examina les pièces d’aspect insolite.) La sauterelle. Le maraudeur – dont les déplacements ne sont que le développement de ceux du cavalier. Le bloqueur qui peut bloquer une pièce adversaire mais ne la prend jamais. L’imitateur…”

Le Jeu des perles de verre, d’Hermann Hesse.
“Qu’adviendrait-il si, un jour, la science, le sens du beau et celui du bien se fondaient en un concert harmonieux ? Qu’adviendrait-il si cette synthèse devenait un merveilleux instrument de travail, une nouvelle algèbre, une chimie spirituelle qui permettrait de combiner, par exemple, des lois astronomiques avec une phrase de Bach et un verset de la Bible, pour en déduire de nouvelles notions qui serviraient à leur tour de tremplin à d’autres opérations de l’esprit ?”
Cette extraordinaire mathématique, c’est celle du jeu des perles de verre, que manie parfaitement Joseph Valet, héros fascinant et ludi magister jonglant avec tous les éléments de la culture humaine. Récit d’anticipation, roman d’éducation intellectuelle et religieuse, utopie pessimiste, Le Jeu des perles de verre est une des plus amples et savantes constructions littéraires d’Hermann Hesse.

L’homme dé de Luke Rhinehart
un homme remet l’intégralité de sa vie au bon vouloir de jets de dés.
Notre monde est fait de règles. Si toutes ces injonctions permettent la cohabitation pacifique de tous, elles assurent aussi le complet malheur de chacun. Les dés peuvent nous libérer, comme ils ont libéré Luke Rhinehart, un psychiatre à la vie étriquée, qui décide de jouer aux dés tous ses choix… quelles qu’en soient les conséquences.

La ville est un échiquier de John Brunner
Ciudad de Vados est l’orgueil de la république d’Aguazul. Cette mégalopole futuriste, surgie du néant au beau milieu d’un pays imaginaire d’Amérique Centrale, est l’œuvre d’un groupe de promoteurs, d’architectes et d’urbanistes venus de tous pays. Grâce à elle, le président Vados espère passer à la postérité. Pourquoi fait-il encore appel à un expert international en matière de trafic urbain ? Boyd Hakluyt est-il vraiment chargé de résoudre un problème de circulation ? Et s’il s’agissait plutôt d’éliminer le bidonville qui, en plein cœur de la cité, rappelle de façon gênante la misère d’Aguazul et ternit les rêves de grandeur du dictateur ? Peu à peu, Boyd découvre qu’il est manipulé comme une simple pièce dans un jeu dont la signification lui échappe. Quel est l’enjeu de cette partie impitoyable où tous les coups sont mortels ?

l’Ère des gladiateurs (1955) de Frederik Pohl
décrit un impitoyable futur où les jeux du cirque ont été rétablis sur fond de paris truqués.

Le Prix du danger (The Prize of Peril, 1958) nouvelle de Robert Sheckley, adapté au cinéma par Yves Boisset en 1983.

Running Man sous le pseudonyme de Richard Bachman, Stephen King,(porté à l’écran par Paul Michael Glaser, en 1987), reprendra le même sujet.
Dans un futur dystopique entre 2017 et 2019, après un effondrement économique mondial, les États-Unis sont devenus un État policier totalitaire, censurant toute activité culturelle. Le gouvernement américain pacifie la population en diffusant des jeux télévisés où des criminels condamnés se battent pour leur vie.

la Guerre Olympique (1994) de Pierre Pelot
Comment concilier la paix mondiale, le chauvinisme des peuples, le contrôle de la démographie, la luttre contre la délinquance et l’amour du sport ? En 2200, les gouvernements du monde ont trouvé la solution.Tous les deux ans, sera déclarée, entre le camp blanc et le camp rouge, la guerre olympique. Des champions dopés, surentraînés, s’affronteront devant des foules immenses au cours d’épreuves mortellement piégées où tous les coups sont permis, surtout ceux qui tuent. Pénalité des vaincus ? Dix millions de morts dans leurs camp. Choisis comment ? Parmi les délinquants, les subversifs, les déviant qui trimbalent dans leur cerveau une mini-bombe réglée pour exploser dès la proclamation du résultat. La solution idéale. Pourquoi n’y a-t-on pas pensé plus tôt ?

Hunger games (2008-2010) de Suzanne Collins, adaptée au cinéma (2012-2015).
Le Capitole organise chaque année les « Hunger Games » (Jeux de la Faim), où chaque District est contraint d’envoyer un garçon et une fille âgés de douze à dix-huit ans tirés au sort : les vingt-quatre tributs sont conduits dans une immense arène naturelle et doivent s’entre-tuer jusqu’au dernier survivant. Puis, tous les 25 ans, le Capitole organise les Jeux de l’Expiation, qui se déroulent comme une édition normale, mais avec une règle spéciale (par exemple, durant la première Expiation, les candidats aux « Hunger Games » étaient élus plutôt que tirés au sort). Le Vainqueur est largement récompensé et retourne dans son District avec suffisamment d’argent et de nourriture pour le reste de sa vie. Les Jeux sont retransmis dans tous les Districts et au Capitole à la télévision. Ils constituent une source de divertissement pour les citoyens du Capitole, alors que ceux des Districts sont obligés de regarder leurs enfants mourir en direct, leur rappelant chaque année la suprématie du Capitole et la révolte écrasée dans le sang.

L’Incurable  (1974) de David Guy Compton devenu à l’écran La Mort en direct (1980), de Bertrand Tavernier.
Katherine Mortenhoe sait qu’elle est condamnée. Elle est encore jeune et belle, mais il ne lui reste que quatre semaines pour concentrer toute une vie…
Quatre semaines, c’est peu, et pourtant, la TVN va tout faire pour les lui voler. La TVN, c’est la télévision, c’est cette émission qui montre l’agonie et la mort « en direct ». La TVN, c’est aussi Roddy, dont le regard va épier Katherine pour la livrer en pâture à l’homme de la rue. Et l’on en vient à se demander qui est le plus à plaindre : Katherine qui vend sa mort, Roddy qui vend son âme, ou ce public qui se repaît de la mort des autres.
Mais il est vrai que Katherine et Roddy tenteront tous deux d’échapper au piège. Vrai aussi qu’ils vivent dans un monde inhumain régi par les ordinateurs et les médias. Un monde qui n’est pas le nôtre, bien sûr…

Le Temps désarticulé (Time Out of Joint, 1959) de Philip K. Dick 
Dick a imaginé des mondes simulés par des décors et des manipulations psychiques, au service de forces politiques. Ce roman parle plus de réalité virtuelle que de jeu réellement.

Le Dieu venu du Centaure de Philip K. Dick (en 1965)
Il existe des poupées importées de la Terre par une société appelée Combiné P.P (Poupée Pat).
Cette société en profite pour importer, illégalement, une drogue appelée D-Liss aux colons afin qu’ils puissent se « translater » dans les poupées Pat ou Walt et vivre une hallucination collective en retournant sur une Terre idéalisée pour un temps plutôt court.

Loterie solaire de Philip K. Dick (en 1968)
ce roman décrit un système politique où les êtres humains naissent avec une carte de pouvoir pouvant leur permettre de devenir « Meneur de jeu », ou maître du système solaire. L’univers est censé être régi par un système aléatoire basé sur l’algorithme minimax élaboré par John von Neumann. À tout moment, le numéro d’un ticket peut être tiré au sort lors de ce que l’on appelle « la saute de la Bouteille », déclenché par le mouvement de particules subatomiques et régie par le principe d’Incertitude. Le possesseur du ticket dont le numéro a été tiré au sort obtient alors le droit de gouverner le monde, aidé par des télépathes qui le protègent… car dans ce monde, l’assassinat du Maître du Monde est encouragé !

La Stratégie Ender (Ender’s Game) de Orson Scott Card,
Pour tenter de renverser l’avantage, une école de guerre spatiale forme des enfants à devenir des officiers émérites grâce à un jeu vidéo de simulation.

Deamon de Daniel Suarez
Dans notre société moderne, la technologie contrôle presque tout, du système d’ouverture centralisé de nos voitures au trafic aérien en passant par les transactions financières en tout genre. Le risque: que la machine s’emballe… Matthew Sobol était l’un des développeurs de jeux vidéo les plus en vogue du moment. Sa mort a affecté des milliers de personnes. Derrière lui, il laisse des fans en état de choc, mais aussi un étrange programme. Un “démon” particulièrement nocif qui s’infiltre dans tous les réseaux informatiques du monde, réalise des transferts bancaires, recrute des gens pour le servir et… tue. L’inspecteur Peter Sebeck, chargé de l’enquête, se trouve confronté à un cas de figure pour le moins déroutant. Il connaît le coupable, sauf que ce dernier est mort et qu’il lui parle depuis la tombe, par ordinateur interposé. Sebeck doit impérativement trouver un moyen d’arrêter ce “démon” avant qu’il ne parvienne à ses fins. Et pour cela, déterminer ce qu’il cherche. Le temps lui est compté car ce programme se propage vite, très vite et personne ne semble à l’abri… pas même vous!

Player One de Ernest Cline (adaptée au cinéma par Steven Spielberg en 2018).
Dans un futur proche, le monde est en proie à de nombreux périls : crise énergétique, désastre causé par le changement climatique, famine, pauvreté, guerre, etc. Dans ce monde chaotique, l’OASIS est un système mondial de réalité virtuelle, accessible par l’intermédiaire d’une visière sans fil et de dispositifs haptiques tels que des gants, conçu à l’origine comme un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur (MMORPG) mais qui est devenu, au fil des ans, une véritable société virtuelle utilisée par toute l’humanité et qui lui sert d’exutoire. 

Le regard des furies de de Javier Negrete
Un genre de jeu d’échec en moult dimension.

Wang le cycle de science-fiction de Pierre Bordage.
l’Occident se passionne pour les Jeux uchroniques, remettant en scène de grandes batailles de l’Histoire en utilisant les immigrants comme « chair à canon ». Ces défis opposent de grands champions stratèges (challengeur contre défendeur) soutenus par les différents pays de l’Organisation des nations occidentales (ONO). L’influence de ces jeux empiète largement sur la sphère politique.

Les Jeux uchroniques, qui ont lieu aux deux ans, sont ainsi retransmis dans tout l’Occident, et chacun peut s’installer dans son sensor et choisir tel ou tel canal pour vivre la bataille exactement comme s’il y était, dans la peau d’un commandant ou d’un simple soldat. Le sensoreur ressentira les mêmes émotions (peur, exaltation) et les mêmes douleurs physiques que la personne sur laquelle il se branchera. Il s’agit d’un loisir extrêmement populaire, où se mêlent des enjeux politiques et autres; notamment, la mode vestimentaire change tous les deux ans pour imiter celle de l’époque et de la culture du camp ayant remporté les Jeux.
Les immigrants, quant à eux, se font implanter dans le front un genre de voyant lumineux qui est branché sur leur cerveau et par lequel les autorités occidentales peuvent leur donner la mort instantanément en cas d’écart de conduite (ex. : comportement belliqueux ou agressif, ou infraction aux règles pendant les Jeux).

Tout sur le zéro de Pierre Bordage
C’est l’histoire de Paul, Blaise, Éloïse, Charlène et Grégoire, Martine ou Jacques, et finalement de tous ceux que l’addiction au jeu rassemble autour de la roulette des casinos, ici de la côte atlantique. C’est l’histoire de ce défi répété à la face du destin où chaque fois on rejoue sa vie, une manière, pour peu qu’on s’y penche, de mieux s’explorer. C’est l’histoire de la souffrance humaine, qu’on croit un temps dissipée par le vertige du jeu.

Les Chasses du comte Zaroff (The Most Dangerous Game) une nouvelle de Richard Connell,(1924).
Cette nouvelle a été adaptée en film par Ernest B. Schoedsack et Irving Pichel, sorti en 1932.

Poker d’âmes (titre original : Last Call) est un roman fantastique tet non pas de science fiction) écrit par Tim Powers et publié en 1992. 
À Las Vegas, au milieu du désert et des casinos, un microcosme secret manipule la cartomancie et la magie du Chaos. On peut tout acheter avec les cartes : argent, pouvoir, savoir, santé, immortalité. Mais les rituels sont difficiles, la compétition impitoyable, et le prix souvent énorme : folie, difformité, mort, errance en tant que fantôme.

Échec et mat à mort

nouvelle de Robert Sheckley

Pour continuer cette recherche, il existe une article intéressant sur ce site.

By Etienne Mineur

Étienne Mineur, né en mai 1968, est un designer, éditeur et enseignant français, dont le travail est axé sur les relations entre graphisme et interactivité.

2 comments

  1. Je sais que le “jeu” en tant que tel n’a pas suivi dans la traduction, mais pour Ender’s Game, on est sur un sujet de jeu de simulation de combat. Pas sûr qu’il y ait sa place, mais ça m’a fait tiquer de ne pas l’y voir mentionné 🙂

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